Safari existentiel dans l’insomnie solitaire – Écriture – Poésie

Safari existentiel dans l’insomnie solitaire 2007

Quoi tu désire quelque chose

Tu sais que c’est mal

T’as pas eu ta dose

T’es pas assez frustré

Qui te dit t’as tort ou t’as raison

Faut te faire une raison

Personne ne raisonne à la place de personne

N’écoute que le cris de ton cœur qui résonne

Quoi t’as besoin de personne ?

T’évinces la solitude

Tu ne veux pas qu’on te donne

Putain t’es super personne

Si t’est intuitif

Que t’es vif

Tu cerneras

Tu verras

Ce que la vie propose

Ce n’est pas une pause

Avance sans cesse

Cesse de prévoir à l’avance

Tu peut te tromper

A chaque préjugés

Tu prévois

Après tu te demande pourquoi

Ca ne va pas comme t’as voulu toi

Ton bonheur tu le conçois

Tu le créé et tu le bois

Décidée à faire le pas

Tu ne regrettes pas

Tu sais quand t’as fais le bon choix

T’as rien d’autre à foutre que te lamenter

Fais quelque chose pour ta conscience sinon tu vas paumer

Malgré cela tu croupis

Sous tes draps

Dans ton lit

Tu te demande à qui

Tu pourras

Vendre ton âme cette nuit

Ton insomnie te poursuit

T’aurais juste voulu un ami

A qui dire viens ici

T’as peur que la vie ait un sens

Tas peur car la vie n’as pas de vrai sens

Vraisemblablement t’as peur de la connaissance

Alors

Au fond de ta nuit

T’attends ton infini

T’attends ton seul ami

S’il vient pas t’inviteras

Ta seule amie

La fin, ta dernière amie

Qui finira finalement

Par mettre le point final à ta vie

Tu voudrais de préférence un ami

Avec qui passer toutes tes nuits

Mais toutes les nuits

Tu voudrais que l amie

Vienne par inadvertance

Te donner la délivrance

Un ami intime

Un ami innommé

Un ami dans ma nuit

Nommé ennui

Qui viendrait

Ici dans les draps de mon lit

Qui écouterait mon cœur

Et qui dirait

Qu’il aimerait

Etre mon aimé

S’unir dans ma nuit

Avec mon insomnie

Et la tuer de mon avenir

Ne plus la laisser revenir

Et simplement vivre

Ami mon aimé

Tu pourrais me combler

Pour la vie

Toi seul pourrai me guérire

De mes insomnies

Mais tu fait partie

Des composants

De ces nuits de délires

Tu obsède ma ligne affective

Je ne veux plus vivre

Toute gentillesse a l’ air fictive

Qui croire, qui fuir ou qui voir

A m’endormir sans lui

Ma source se tarit

Je ne suis plus celui donne

Je suis celui

Qui envie

J ai envie

De te donner à toi des envies

Envies d’avoir une bonne raison,

D’avoir une insomnie

Que tu me désire

Que tu me la retire

Cette maudite maladie

C’est elle ma pire ennemie

Tu peux la tuer avec ta vie

Elle ne pense qu’à toi

Tu est la cause de cette agonie

Tue la pour moi je t’en prie

Tu m’as pas parlé

Pour la même raison que moi

Tu ne m’a pas regardé

Pour la même raison que moi

Pourquoi as-tu nié

Pour les mêmes raisons que moi

Pourquoi as-tu vibré

Pour le mêmes raisons que moi

Pourquoi aurais-tu les mêmes raisons que moi

Ben. Pourquoi pas

J’ai peur

T’as peur

Ta peur me fait horreur

La mienne te cause frayeurs

Je ressens trop de douleurs

Je n’en recrache que des pleurs

Je me suis sacrifié pour des leurres

Que voudrais-tu comme chaleur

Celle d’un soir

T’apporte du bonheur

Moi c’est le malheur

Sais-tu pourquoi l’on détourne le regard

Pourquoi je hais les miroirs

Pourquoi J’aime tes yeux noirs

Sais-tu pourquoi tu ne peux pas me voir

Savons- nous ce que nous voulons réellement voir

Savons-nous croire en ce que nous voyons

Derrière ce qui est visible

Ce cache l’invisible

L’invisible est compréhensible

Si l’on se laisse comprendre

Sais-tu pourquoi l’on vibre

Pourquoi l’on craint que cela vibre

Crois-tu qu’aimer

C’est se libérer

Ou se faire prisonnier

Crois-tu Que l’on peut communiquer

Dans cette état de liberté

Sans parler

Crois-tu que communiquer c’est parler

Crois-tu que parler c’est aimer

Crois-tu qu’aimer c’est vivre

Crois-tu qu’il fait bon vivre

Lorsque l’on est aimé

Désolé à notre mort vaudrait

Mieux pas être trop aimé

Pour ne pas faire trop pleurer

Son aimé…

Crois-tu qu’au fond de mon tourbillon

Je ne puisse pas voir ce qu’il y a de bon

Tu pense que j’oublie que la vie est belle mais non

Tu t’imagines

Que j’ai besoin d’un amour médical

Que je crois à l’amour sans égal

A l’amour véritable ça m’est égal

Tu crois que je suis incontrôlable

Incapable

Insondable

Pas fiable

Toi, Est-tu

Capable

Raisonnable

Inégalable

Crois-tu que je puisse aimer

T’aimer

Crois-tu que je sois lâche

Lasse

Crois-tu que je sois taré

Givré

Penses-tu que je veuilles vivre

Penses-tu que je puisse attirer

Penses-tu pouvoir en rire

Penses-tu pouvoir t’en sortir

Penses-tu pouvoir redonner le sourire

Les rires et ôter les soupirs

Crois-tu que tu m’aies compris

Au pire, hésite pas, tu me relis

mardi 6 novembre 2007 à 20:42

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