La réputation et l’ identité : numérique – virtuelle et réelle

Jean Cocteau

Ce que le public te reproche, cultive-le, c’est toi.

Introduction

« La réputation et l’identité : numérique – virtuelle et réelle » : une thématique incitant l’esprit à réfléchir sur divers aspects, par exemple juridiques, politiques, sociologiques et éthiques.

Cet article ne saurait être exhaustif et restera inachevé, pour cause les réflexions multiples inhérentes d’une telle thématique. C’est très dur de me canaliser et donner un fil aux pensées qui me viennent à propos de la réputation, de l’ identité, du soi.

Pour écrire à propos, je suis supposée comprendre ce que peut ressentir une personne ayant vécu le désarroi profond et la tristesse d’une situation particulièrement pénible à assumer moralement. Vécu la honte et l’ humiliation que l’on peut ressentir lorsqu’une implication personnelle dans une situation peu glorieuse est dévoilée au vu et su de tous.

Pour écrire à propos, je suis supposée avoir pensé et vécu de manière conventionnelle, avoir adhéré aux conventions et même avoir recherché à être parfaitement en accord avec celles-ci.

Et pour écrire à propos comme je l’écris, je dois certainement avoir encore beaucoup de choses à découvrir sur moi-même et beaucoup de pensées dues à « la normalité », existant encore en moi , doivent certainement biaiser ma réflexion …Vu les clichés que j’utilise comme exemples ci-dessous ^^

Mais peut – on réellement se nettoyer et se dé-formater de nos idées ( reçues ) ? Comment se vacciner du regard des autres gens, de l’opinion que « le public » a de nous ?

Que faire lorsqu’une photographie de la secrétaire, à quatre pattes dans un bureau procurant une fellation à son collègue de bureau, circule sur Internet ou l’Intranet de l’entreprise ou par mails ? ( le collègue dont on ne voit que les jambes sur la photographie ^^ )

Que faire lorsque l’on a insulté, à tort et pour une raison insignifiante, quelqu’un au café du coin ou dans un forum virtuel de discussion ? ( lorsque notre visage ou pseudo est associé au mot pétasse ou crétin, dans les mémoires naturelles des gens ou artificielles des pages web )

Lorsque l’on a quinze ans, que l’on s’est fait battre à quatre contre un dans la rue que faire lorsque la vidéo de son agression est publiée sur Internet ? ( le cinquième petit truand filmait la scène )

Que faire lorsque l’on se fait jeter par huit bras dans de l’eau gelée ( au point d’en faire une hypothermie et de sombrer dans l’inconscient ) ? Que l’on se fait attaquer verbalement et gratuitement, par un groupe personne sur un salon – chat virtuel ?

Ces quelques exemples inspirent des réflexions bien différentes. [ Encart de contenu seo pour un moteurs de recherche : Soit dit en passant : Avez vous le contrôle de votre e-reputation ? ]

Nos actes et nos paroles

Les cas délicats comme l’exemple du jeune garçon agressé dont la vidéo est publiée sur Internet se distingue particulièrement des trois autres. Mon article ne couvre pas la réflexion spécifique qui pourrait être faite sur un tel cas de violence et de méchanceté.

En réalité, cet article est très difficile à écrire pour moi, cela appelle trop de choses en mon âme et conscience….

Il y a des choses sur lesquelles nous n’influerons jamais et certaines sur lesquelles nous n’avons qu’une légère influence.

[ Personnellement je dis légèrement influencer car je pense que personne ne peut totalement influencer quoi que ce soit. ( C’est ce que je pense en ce moment et demain on verra ) ]

Les choses sur lesquelles nous avons un moindre pouvoir, nous les utilisons tous différemment à différents desseins. Nous réfléchissons tous avant d’agir mais après réflexion, certaines personnes agissent parfois dans un état d’esprit tenant compte avant tout de l’ image que le publique pourrait avoir d’elles.

Les gens qui réfléchissent avant tout à leur image publique et leur réputation ont certainement leurs raisons.

Il y a de nombreuses raisons qui peuvent pousser un individu à se demander ce que les gens pensent ou penseront de lui. Le pousser à se demander si les informations disponibles et perceptibles par le public sur sa personne sont néfastes ou bénéfiques pour sa « réputation », son « image », qu’elle soit réelle ou virtuelle .

Naturellement, nous agissons tous consciemment en pensant à l’idée que nous nous faisons de la perception que le publique a peut-être de nous. A l’idée de l’image que nous reflétons au travers nos actes et paroles.

Note : Oui nous pensons tous à la perception que le publique a de nous. Selon certains avis il y aurait peut-être des exceptions, par exemple on entend souvent dire « heureux sont les imbéciles ! »

Personnellement je pense qu’une personne très handicapée mentalement, que la société exclurait de toutes capacités de jugement, juridiquement parlant ou autre, ressent que son image est perçue et jugée par le publique.

Le degré de la complexité de la réflexion qu’une personne très handicapée mentalement est capable d’avoir, d’après sa propre perception de la société, est un fait qui n’est pas encore vraiment respecté.

L’idée que le publique a de notre personnalité n’est que ce que nous croyons qu’elle est.

Elle existe à cause des conventions et nos désaccords avec nous-même.

Si nous avons une certaine idée de l’image que nous donnons au public c’est que nous sommes sensiblement influencés par certaines conventions.

Conventions décrétant que certains critères de « normalité » sont indissociables du comportement socialement correct, et décrétant aussi ce qui n’est pas associable à un comportement, autrement dit, « normal ».

Une personne qui n’agit pas en accord avec la bienséance et sort du cadre de la « normalité » s’expose à la critique du public. Elle peut voir son nom être associé à divers adjectifs et récits farfelus et parfois disgracieux.

Nous accordons tous plus ou moins d’importance à la « normalité », aux conventions édictées par la bienséance, les us et coutumes d’antan et du présent comme l’ air du temps …

Certaines personnes ont conscience de l’ opinion publique. Néanmoins, elles n’y accordent pas d’importance lorsqu’elles agissent. Car les individus constituants cette opinion générale adhérent aux conventions et sont forcément éloignés spirituellement de la réalité de cette personne détachée de ces conventions.

Ceci ne veut pas dire qu’aucun public n’aimera la personne « non – conventionnelle », seulement cette personne éloignera d’elle beaucoup de personnes conventionnelles dites « normales ».

La vérité de nos actes et paroles

Être vrai vis-à-vis de qui ? Être vrai en par rapport à quoi ? Comment et à quel point être vrai ?

Pour ma part, tenter d’être vrai et honnête envers ma propre nature, ma personnalité. Tenter d’arriver à être vrai envers moi-même le plus possible et me pousser à me connaitre toujours plus.

Même au point d’être méprisée voir haie des gens. Des gens qui sont incapables d’avouer au grand jour leurs propres immondices spirituelles, car ils n’ont pas suffisamment confiance en leurs qualités. Ceux qui avant tout pensent à la bienséance au lieu de vivre leur personnalité le plus possible.

Nous avons tous un état d’esprit différent face à la vérité – la nature de nos actes et paroles, en tant qu’ individus.

A ma façon un peu réductrice j’écris ce que m’inspire l’exemple de la secrétaire, mais je ne m’exprimerai que sur celui – ci … sinon je vais avoir une psychose artistique et littéraire …

La secrétaire critiquée par les rumeurs ne l’est en réalité que par ce que les gens de son entreprise ne s’imaginent pas à sa place et ne tiennent pas compte de son individualité. Car pour penser du mal de la secrétaire il faut être « normal » et adhérer aux conventions.

La probabilité ( comme des millions d’autres ) que quelqu’un prenne cette photo existait, comme celle que le feu se déclare dans le bureau et les crame, elle et son collègue en plein orgasme. Dans cet exemple la première de ces probabilités s’est vérifiée, depuis la photo circule sur le l’Intranet de l’entreprise et … Un petit scandale … dans l’entourage professionnel de la secrétaire.

Si la photo fait scandale, c’est qu’une personne mauvaise et méchante a utilisé sciemment les règles des conventions et l’opinion publique. Afin d’attaquer moralement et violer de manière collective l’intimité de la secrétaire. Sans la méchanceté et les conventions, la secrétaire n’aurait rien à se reprocher.

C’est à la secrétaire de savoir si elle procurait une fellation avec plaisir ou non. Tout comme c’est à la secrétaire d’être en accord avec sa réalité et ce qu’elle trouve bon ou mauvais pour son bien être. C’est à elle de savoir si ses actes sont en accord ou pas avec sa réalité personnelle.

Si elle pense que procurer une fellation à son collègue dans un bureau n’est pas un acte étrange et bien voilà ! Et si elle pratiquait celle fellation avec beaucoup de plaisir c’est cool ! Qui peut se permettre de juger à sa place ce qui est bon ou pas pour son bien être ?

Cette secrétaire s’est fait attaquer et violer collectivement sur l’Intranet. Par les personnes de son entreprise ayant regardé ces photographies et qui, par la suite, lui reprochent éthiquement par la pensée d’avoir procuré une fellation à son camarade, dans un bureau de l’entreprise.

Ma conclusion très réduite reste inachevée tout comme cet article

Un individu qui n’agit pas en accord avec les conventions, ni avec sa réalité personnelle, s’expose tout seul aux remords et aux regrets existentiels. Une fois qu’il a des regrets et des remords cela devient un problème plus important à régler que le problème du « qu’ en dira t-on », cela devient un problème avec soi-même.

Un individu qui agit en accord avec sa propre réalité, mais qui n’agit pas en accord avec l’opinion publique bienséante, ne s’expose pas aux regrets et remords. Il ne saurait être atteint par la dépréciation toutefois inévitable de sa réputation : celle-ci étant crée par des gens qui ne le comprennent pas, car eux-même ne s’autorisent justement pas à être eux-même.

Un tel individu n’aurait cure de voir sa cote « popularité » baisser. Il s’éloignerait naturellement de ce qui ne lui convient pas dans son environnement et des gens qui lui font du mal en le confrontant à la bienséance d’une manière de manière violente.

identité non identifiée - photographie numérique.

samedi 1 mars 2008 à 17:06

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