Sous le soleil

En notre cher 21e siècle, quel avantage revient-il à l’homme de toute la peine qu’il se donne sous le soleil ?

Une génération s’en va une autre revient, le soleil se lève et se couche, le vent tourne, tourne encore et retourne… et reprend le même circuit… L’homme est la seule existense insensée alors qu’elle est supposée l’être…

Tout ce qui se fait sous le soleil n’est que poursuite du vent. Même après la folie, poursuivre la sagesse n’est que poursuite du vent également.

Avec beaucoup de sagesse l’on a beaucoup de chagrin et si l’on augmente sa science l’on augmente sa douleur.

On se dit que l’on va être heureux malgré tout on travaille, en amassant de l’argent, on livre son corps à  » la fête « , à la fumée, à la boisson tout en croyant que notre tête est bien pensante. Ce n’est que du vent.

On sait théoriquement que la sagesse a l’avantage sur la folie… Mais aucun grand sage n’est plus connu que les grands fous, même post-mortem.

On en veux à la terre entière, ou plutôt à tous les hommes qui s’y trouvent. Car tout ce qui se fait sur terre n’est que poursuite du vent, innexorablement.

Alors quel avantage revient-il à l’homme d’être sous le soleil ? Celui de pouvoir manger et boire, jouir de l’homme ou de la femme qu’il aime, jouir d’un bien être au travail.

Seulement il y a nécessairement un temps pour tout, un temps pour planter et un temps pour arracher ce qui a été planté, un temps pour rire et un temps pout se lamenter, un temps pour l’amour et un temps pour la haine, un temps pour parler et un temps pour se taire, un temps pour chercher et gagner et un temps pour perdre et abandonner.

Chose immuable, l’homme a dans son coeur la pensée de l’éternité et l’homme pose des questions dont il sait pertinemment qu’il n’en connaîtra jamais les réponses…

Toute les oppressions ne sont pas consolées. Dans ce bas monde on pourrait parfois dire que les morts sont plus heureux que bon nombre de vivants.

Dans ce monde ou l’élite prend les commandes, toute habilité au travail crée jalousie et envie chez les collègues.

Il ne faut pas s’étonner de voir des peuples rabaissés, opprimés. Cela est innévitablement le resultat de la frustration. En clair, par ce que des hommes sont placés sous le joug d’autres plus élevé socialement, eux-même sous le joug d’hommes plus élevés encore : cela crée des tentions et de la violence…

Deplus celui qui aime l’argent n’est jamais rassasié d’argent.

Dans ce monde d’injustice et de cruauté, divisé… Deux mondes séparés. Un qui cherche l’éternelle beauté extérieure, l’autre en quête de nourriture et de bonheur…

Qui sait ce qui est bon pour l’homme ? Qui peut se dire sage ? Peut-être personne. L’homme ne sera jamais totalement maître de son souffle, il n’a que le pouvoir de le ralentir, l’accélérer et le retenir un instant…

Il n’y a rien qui ne soit du vent dans notre monde sous le soleil. Alors autant se faire primairement plaisir, faire l’amour après le travail, boire, manger et dormir…

Les médailles ne sont pas toujours aux meilleurs ni les moyens à ceux qui les méritent et la richesse n’est pas toujours aux plus intelligents.

Car pour tout humain, tout dépend du temps et des circonstances… Sous le soleil, la folie occupe souvent des postes élevés…

Profiter et vivre… Reste à choisir ce qui nous profite et nous réjouis puis à accepter de vivre ce qui est devant nous et nous arrive…

Les pauvres sont souvent riches d’esprit.

mardi 25 août 2009 à 10:15

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